Nicole Tettelin et l'Afrique du Sud - avril 2015

Nicole Tettelin et l'Afrique du Sud - avril 2015

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Dimanche 19-04-2015

« Loin des yeux , près du coeur » avec Nicole Tettelin : 

Laissons Nicole nous raconter sa magnifique expérience :

MA FAMILLE

Je m'appelle Nicole Tettelin, je viens d'avoir 44ans (je suis née le 06/04/1971).

J'habitais à Vinalmont, rue des Vallées, au numero 30, au coin de la rue des Doyards : mon papa y habite toujours d'ailleurs.

Ma famille : mon papa, Philippe Tettelin, mes frère et sœurs :Véronique, Geneviève et Hervé. Notre maman est décédée quand j'avais 8 ans. Un des deux frères de ma maman, Edgard Gielen, vivait à Wanzoul avec ma grand-mère (au début de la petite ruelle du dessus).

Notre voisine au no 31 de la rue des Potalles, c'était (Marie-)Thérèse Wanson, la marraine de mon frère ; c'était aussi un peu la mienne : je l'aimais beaucoup. Sa fille Paulette était quelques années plus âgée que moi. Il y avait aussi Alice Goessens, qui nous a quitté récemment : c'est une personne qui a beaucoup compté dans ma vie, que je considère comme un membre de ma famille :je pouvais me confier à elle quand je voulais. Le reste de ma famille habite dans les environs de Vinalmont: à Wanzoul, Wanze, Antheit.

 

A VINALMONT

J'ai fréquenté l'école maternelle et primaire de Vinalmont avec, entre autres camarades, Régine Joiret, Joël Dethier, Vincent Messiaen, Christine de Wasseige, Léonie Renier, Laurent Vincent, Marc-Henry Tellier et ma meilleure amie de l'époque, Christine Warnotte. Avec Christine, nous avons sillonné tous les bois, rues et petits recoins de Vinalmont et Wanzoul... nous jouions aussi sur la piste de course de chevaux de madame Fierens : nous étions Black Beauty ,... .

Cécile Paul, ma voisine du dessus de la rue, était aussi une de mes meilleures compagnes de jeux et d'activités. J'étais notamment jardinier comme mon papa mais, en plus, j'élevais... des escargots dans le potager : au grand dam de mon papa et ...de ses laitues.

De grands moments de l'année, c'étaient la fête de Wanzoul et la fête du vin à Vinalmont: j'y allais avec mes cousins.

Je faisais aussi de la gym aux Spirous d'Antheit, je jouais au tennis chez ma voisine et marraine Thérèse Wanson ; mais, en fait, nous y organisions surtout des parties de pétanque. Que de bons souvenirs !

PREMIERS PAS DANS LA VIE PROFESSIONNELLE

Ensuite j'ai passé deux ans à l'Athénée Royal de Huy et puis quatre merveilleuses années à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège, rue des Anglais.
Après diverses formations en dessin et publication assistée par ordinateur, gestion, comptabilité et graphisme publicitaire, quelques stages (dont un à Boisfort), j'ai rencontré mon mari Frédéric Jansemme.

J'ai très vite débuté une activité d' indépendante: j'ai d'abord ouvert un atelier d'artisanat à Haillot dans l'annexe de notre maison. Dans la foulée, Frédéric et moi nous sommes mariés en 1995.

J'ai ensuite travaillé avec mon mari dans l'organisation d'événements ( y compris la publicité et le sponsoring) liés au sport moteur et plus particulièrement au rallye. En effet, mon mari est passionné par le sport automobile : il a participé 15 fois au rallye du Condroz et des dizaines de fois à d'autres compétitions automobiles.

Mon rôle, dans notre organisation, était de recevoir les sponsors et leurs invités et notamment de leur proposer des repas. Parfois cruellement déçue par les plats proposés par les sociétés extérieures, je me suis formée au service traiteur et spécialisée dans la réception à thèmes. Les costumes du personnel et la décoration devaient être adaptés au thème choisi : j'aimais m'occuper personnellement de cet aspect : confectionner les habits, réaliser et mettre en place les décors. 
En 2009, nous avons repris le tennis club de la Sarte à Huy et ouvert notre restaurant "Le Truc en Plus".

Nous avons poursuivi le service traiteur/catering ainsi que la branche publicitaire de la société (création de logos, relooking de sociétés, textile publicitaire, mise en page,...).

 

J'AI FAIT UN RÊVE

En 2012, nous avons réalisé un rêve vieux de presque 20 ans : nous expatrier dans un pays où le climat est plus ensoleillé, le ciel plus bleu, les taxes moins lourdes et surtout, le gouvernement moins "invasif".
Nous aspirions aussi a un agenda un peu moins chargé. Cela allait être le grand saut vers l'Afrique du Sud. 
Avant de fixer notre choix sur l'Afrique du Sud, nous avons envisagé plusieurs autres destinations.
En fait, mon mari m'a proposé de nous expatrier dès la première année de notre rencontre en 1993. Il a d'abord préconisé le Canada: il m'a donc emmené voir un congrès sur le Canada au Foyer Culturel de Huy fin novembre 93... mais la délégation canadienne est restée bloquée à Bruxelles à cause de la neige: un comble!
Ensuite, poursuivant nos recherches, nous avons visité de nombreux pays : le Canada mais aussi la République Dominicaine, la Martinique, l'Italie, les USA, le sud de la France, ... Mais rien ne me plaisait à 100%.
Le jour ou j'ai mis les pieds en Afrique du Sud, je me suis sentie chez moi, plus que n'importe où ailleurs. J'avais l'impression que j'étais faite pour vivre là, que je faisais partie du pays. C'était en mars 2012. Au retour, sur le chemin de l'aéroport, je ne voulais pas quitter le pays. J'ai fait promettre à mon mari de m'y ramener pour y vivre le plus vite possible.

 

CAP AU SUD

Le 12 octobre 2012, nous embarquions avec mon mari et nos deux enfants de 15 et 16 ans pour notre nouvelle aventure. Nous nous sommes installés au Cap, tout au sud de l'Afrique du Sud. 
Nous avons réalisé notre projet de mise sur pied d'un atelier de fabrication de gaufres belges, de Liège et de Bruxelles. J'ai notamment créé une gamme de gaufres de Bruxelles salées. Et dernièrement, nous avons ajouté à notre gamme une nouvelle ligne de produits ; muffins, cupcakes, lamington, cookies, brownies (ainsi que quelques produits locaux aux noms imprononçables). Nous n'avons pas manqué d'ajouter des produits typiquement belges comme la tarte au riz et le « moka ». Mes clients sont contents. Nous sommes sur la bonne voie.
Nos enfants, Maxence et Clothilde, sont scolarisés dans un collège anglophone. Eux,

qui n'étaient pas brillants en langues en Belgique, parlent maintenant l'anglais couramment. Ils ont réussi toutes leurs années scolaires et sont en bonne voie pour terminer leur matric (rhéto) sans problèmes. 
Moi aussi, j'ai débarqué au Cap avec de simples bases d'anglais.Je ne comprenais absolument rien : l'horreur ! J'en ai même beaucoup pleuré. Mais à force de persévérance, aujourd'hui, je parle un « bel » anglais avec même quelques adaptations pour les locaux (les Sud Af' ont des expressions bien à eux ;D)
Je suis toujours aussi contente de vivre ici. Chaque fois que regarde autour de moi, je savoure les paysages, les sourires, la lumière.
Les gens d'ici sont adorables, positifs et ouverts.
Nous avons emmené nos deux chiens, des Golden Retrievers, avec nous : Zion (12 ans) et Kumbaya (10 mois) (âges du voyage). Zion nous a quitté en décembre, après 14 années de gentillesse et d'amitié fidèle. Elle repose dans notre jardin entre les proteas et les palm trees. Je suis contente qu'elle ait participé à notre aventure africaine. Kumbaya n'est pas seule, Elle passe ses journées à somnoler au soleil avec son ami Bruno, un Labrador noir que j'appelle « mon toutou de location ». Les propriétaires nous l'on laissé ainsi que deux perroquets quand ils sont partis vivre au Mozambique car le chien est habitué de vivre...ici avec le jardinier.
Nous avons également adopté un chat :elle s'appelle Bamboo.
Nous louons une maison à la campagne : nous sommes entourés de fermes, de chevaux, de beaucoup d'oiseaux et d'animaux parfois étonnants.

QUELQUES ANECDOTES SUD AF'

La première fois que nous avons trouvé une "rain spider" dans notre maison, ma fille et mon mari sont devenus tout pâles, même tout blancs ,. Nous ne savions pas si ce monstre, cette araignée de la taille de ma main, était venimeux ou pas.

Nous avons donc fait une drôle de tête en la trouvant sur le mur de la chambre de notre fille!
En fait en dehors de la crise cardiaque que peuvent causer sa taille extraordinaire et son aspect repoussant, cet chère petite bébête n'est pas mortelle. Sa morsure est assez douloureuse mais pas dangereuse. Les « rain spider » ne sont pas agressives. Elles sont est un peu l’équivalent de nos araignées d'humidité, les grosses araignées qui surgissaient par les évacuations des baignoires quand nous étions petits. Mais ces araignées sud africaines sont vraiment énormes.

Une autre anecdote de notre nouveau pays ...Les animaux de notre basse-cour faisaient énormément de bruit : quelque chose les effrayait énormément . En fait, nous avons trouvé un beau serpent de 1,60m qui cherchait un bon poussin ou une caille à se mettre au menu (je ne peux pas dire «à se mettre sous la dent  » puisque notre serpent n'en avait pas). C'était un "mole snake", un avaleur-constricteur non venimeux et plutôt pacifique. Mais quand même :si tu mets ton doigt dans ses anneaux, tu le ressorts à vif. Elle est puissante la bête. C'est un bel animal gris foncé. Mon « toutou » de location, habitué à ce genre de rencontre, s'est jeté sur lui. Le serpent à valsé dans les airs et en deux coups de dents, le chien l'a tué. En tout cas, c'est ce que je croyais.

J'ai donc pris la pauvre bête par le queue pour la mettre dans une boîte afin de la porter au cours de biologie et ...qu'elle ne fut pas ma surprise de la voir... revivre, mais pas pour longtemps. La pauvre à encore souffert quelques minutes et a fini par s'éteindre. C'était bien triste.

 

J'ai aussi appris qu'ici, en Afrique du Sud, le vent du Nord est chaud. La première fois qu'une amie m'a dit que le vent allait venir du nord (avec un grand sourire) je me suis dit que j'allais avoir froid et je me demandais ce qui la rendais si heureuse. J''ai compris plus tard ... Chez nous le nord est chaud et le Sud est froid (très froid, c'est l'Antarctique).

LE CAP, la ville où nous vivons

Le Cap , cette grande ville avec sa péninsule et et sa montagne de la Table classée 7ième merveille du monde, est pour nous une des plus belles villes du monde avec ses beautés naturelles, culturelles et historiques.

Le Cap de Bonne Espérance, situé à la pointe de la péninsule, voit se rejoindre les eaux froides de l’Océan Atlantique et celles beaucoup plus chaudes de l’Océan Indien. La vue y est grandiose.

La route des vins est magnifique : tout a commencé avec l’arrivée des premiers Français qui ont apporté leur connaissance de la viticulture. Les villages et petites villes qui jalonnent cette fameuse route sont paisibles et agréables, et à certains endroits on se croirait arrivé en Provence.

Bonjour à tous à Vinalmont de la part de notre famille

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Nicole Tettelin et l'Afrique du Sud - avril 2015

 
Date: 
Dimanche 19-04-2015
Type de galerie: 
photo